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Message de marie11 posté le 20-01-2008 à 12:44:00 (S | E | F)
Bonjour.
J'ai écrit un texte où surgissent par-ci, par-là, des fautes d'orthographe ou de syntaxe.
A vous de les déceler et de les corriger.
Ma boulimie exacerbée de lecture n'exclut pas pour autant, ma frénésie irrépressible des plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger. Quand le corps crie famine et que les leitmotifs de la faim surgissent continuement, ce n'est pas la lecture d'un Racine , d'un La Fontaine , voir même d'un Châteaubriand qui peuvent, en l'occurence, répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exigüe par le jeûne et l'abstinance.
Quel martyr que de devoir, à jeûn, lire des récits de lippées sublimes et d'agappes excellammemnt arrosés.
Je me rappelle des gouters de mon enfance, quand ma grand'mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour :« Tu n'ai qu'un sibaryte!»
Niveau :
Correction : vendredi 1 février 2008.
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de lakata, postée le 25-01-2008 à 21:20:02 (S | E)
Bonsoir Marie 11 .
Je viens seulement de découvrir cet exercice que j'aurais du plaisir à traiter.
Peux-tu m'accorder un peu de temps supplémentaire ?
Merci !
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de lakata, postée le 25-01-2008 à 22:01:06 (S | E)
Me voilà, Marie ! Mais il me faut faire vite...C'est que j'ai du sanglier sur le feu...!
Ma boulimie de lecture (boulimie exacerbée, ça sent un peu le pléonasme, non ?) n'exclut pas pour autant mon penchant frénétique et irrépréssible pour les plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger.Quand le corps crie famine et que les leitmotive de la faim surgissent continûment (j'étais tombée dans le piège...Merci Dolfin !!!), ce n'est pas la lecture d'un Racine, d'un La Fontaine, voire (même) d'un Chateaubriand qui peut, en l'occurrence, répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exiguë par le jeûne et l'abstinence.
Quel martyre que de devoir, à jeun, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées !
Je me souviens des goûters de mon enfance, quand ma grand-mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour : "Tu n'es qu'un sybarite !".
( Je ne peux m'empêcher de voir dans ce texte un plaidoyer en faveur de la vraie cuisine française ! Et vive la langue à la sauce piquante !)
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de ariane6, postée le 25-01-2008 à 22:06:49 (S | E)
Bonsoir Marie11,
Je n'avais pas vu... merci Lakata d'avoir remis le sujet sur le plateau...
Bon appétit!... Encore une sybarite...
Ma boulimie exacerbée (pléonasme) de lecture n'exclut pas pour autant ma frénésie irrépressible(.?.?.) pour les plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger. Quand le corps crie famine et que les leitmotives de la faim surgissent continuellement, ce n'est pas la lecture d'un Racine , d'un La Fontaine , voire même ( l'un ou l'autre...redondance) d'un Chateaubriand qui peut,
Quel martyre que de devoir, à jeun, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me rappelle les goûters de mon enfance, quand ma grand-mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette(.?.?.) Elle avait même osé dire un jour :« Tu n'es qu'un sybarite!»
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de dolfin56, postée le 25-01-2008 à 23:00:29 (S | E)
Bonsoir Marie, Lakata, Ariane
vite, avant l'extinction des feux!
Ma boulimie exarcerbée de lecture n'exclut pas pour autant, ma frénésie irrépressible des plaisirs de la table.On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger.Quand le corps crie famine et que les letmotive de la faim surgissent continûment, ce n'est pas la lecture d'un Racine, d'un La Fontaine, voire même d'un Chateaubriand qui peut, en l'occurrence,répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exigue par le jeûne et l'abstinence.
Quel martyr que de devoir, à jeûn, lire des écrits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me rappelle des goûters de mon enfance, quand ma grand'mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette.Elle avait même osé dire un jour:"tu n'es qu'un sybarite".
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de lou31, postée le 25-01-2008 à 23:19:39 (S | E)
Ma boulimie
Quel martyr que de devoir, à jeûn, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me souviens des goûters de mon enfance, quand ma grand'mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour :« Tu n'es qu'un sybarite!»
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de ndege, postée le 25-01-2008 à 23:54:11 (S | E)
Bonjour Marie!
Ma boulimie de lecture n'exclut pas pour autant, ma passion frénétique et irrépressible pour des plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger. Quand le corps crie famine et que les leitmotive de la faim surgissent continûment, ce n'est pas la lecture d'un Racine , d'un La Fontaine , voire même d'un Châteaubriand qui peut, en l'occurence, répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exiguë par le jeûne et l'abstinence.
Quel martyre que de devoir, à jeûn, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me rappelle les goûters de mon enfance, quand ma grand-mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour :« Tu n'es qu'un sybarite!»
Merci!!
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de viettiger25, postée le 26-01-2008 à 12:12:02 (S | E)
Bonjour, Marie voici ce que je propose:
Ma boulimie de lecture n'exclut pas pour autant ma frénésie irrépressible pour les plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger. Quand le corps crie famine et que les leitmotivs (graphie rectifiée) de la faim surgissent continument (pas d'accent circonflexe), ce n'est pas la lecture d'un Racine, d'un La Fontaine, voire même d'un Châteaubriand qui peut, en l'occurrence, répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exigüe par le jeûne et l'abstinence.
Quel martyre que de devoir, à jeun, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me rappelle les goûters de mon enfance, quand ma grand-mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour : «Tu n'est qu'un sybarite!»
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de viettiger25, postée le 26-01-2008 à 12:16:17 (S | E)
Désolé!! Chateaubriand ne prend pas d'accent circonflexe!
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de marie11, postée le 31-01-2008 à 20:46:09 (S | E)
Bonjour.
Voici quelques remarques.
Qu'est-ce qu'un pléonasme ?
Le pléonasme dont l'étymlogie grecque signifie :"ce qui est en plus qu'il ne faut", est la répétition de la même idée par des mots différents.
Dans certains cas, le pléonasme est employé intentionnellement et constitue une figure de construction.
Mais souvent, il n'est que la répétition inconsciente de la même idée exprimée par deux termes différents: dans ce cas le pléonasme est dit vicieux et doit être soigneusement évité.
MARTINE
Quand on se fait entendre, on parle toujours bien,
Et tous vos beaux dictons ne servent pas de rien.
PHILAMINTE
Hé bien ! ne voilà pas encore de son style ?
Ne servent-pas de rien !
BÉLISE
Ô cervelle indocile !
Faut-il qu'avec les soins qu'on prend incessamment,
On ne te puisse apprendre à parler congrûment ?
De pas mis avec rien tu fais la récidive,
Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative.
Molière, Les femmes savantes (acte II, scène 6)
Dans ces répliques, Molière, expose, avec humour, ce qu'est un pléonasme. Il indique bien également que, lorsque ce procédé n'est pas employé sciemment pour produire un effet particulier, il s'agit d'une faute, et non d'une figure.
Voici quelques pléonasmes vicieux:
Percer un trou.
Première initiative
S'y connaître en
Un certain quidam
Rien qu'un seul
Un hasard imprévu
leitmotiv s'écrit au pluriel : leitmotive ou leitmotivs
continûment forme littéraire de continuellement.
Chateaubriand ne prend pas d'accent circonflexe.
occurrence ──► 2c et 2r
position du téma
On met un tréma sur une voyelle pour indiquer qu'elle se détache de celle qui la précède. Les voyelles e , i , u peuvent être surmontées d'un tréma.
la ciguë, le canoë, l'aïeul, la baïonnette.
Remarque:
Dans quelques noms propres le tréma sur l'e indique que cette lettre ne doit pas être prononcée.
Mme de Staël = Mme de Stal.
Voire même
Certains, n'ayant retenu de voire que le sens actuel de même, ont été amenés à considérere l'expression voire même comme un pléonasme; il faut y voir en réalité le sens originelde « véritablement même » voire = vraiment.
Voire même que l'ont rencontre sous des plumes autorisées est donc correct mais archaïque puisque voire ne s'emploie plus au sens de «vraiment»
Ce remède est inutile voire même pernicieux (dictionnaire de l'Académie)
Si le verbe jeûner prend un accent circonflexe, être à jeun s'écrit sans accent circonflexe.
Ne pas confondre :
martyr avec martyre !
Un martyr est une personne sacrifiée pour sa foi, sa religion, ouune cause particulière.
Un martyre désigne une grande douleur, un état pénible.
agapes, vient du grec agapê qui signifie «amour»
agapes est féminin pluriel
se rappeler quelque chose ( verbe transitif)
se souvenir de quelque chose ( verbe intransitif)
On dit :
je me le rappelle
Je m'en souviens
sybarite:
vient du latin sybarita « habitant de Sybaris »
Un sybarite est une personne qui aime la vie facile.
Sybaris était une ville de l'Italie antique dont les habitantsétait célèbres pour l'indolence et le luxe dans lesquels ils vivaient.
Un hédoniste est une personne qui fait du plaisir le but de sa vie.
Correction dans le post suivant.
Réponse: Peut-on se nourrir de mots ? de marie11, postée le 31-01-2008 à 21:03:19 (S | E)
Bonjour.
Voici la correction
Ma boulimie exacerbée de lecture n'exclut pas pour autant, ma frénésie irrépressible des plaisirs de la table. On a beau dire, les nourritures intellectuelles ne sauraient remplacer le boire et le manger. Quand le corps crie famine et que les leitmotive de la faim surgissent continûment , ce n'est pas la lecture d'un Racine , d'un La Fontaine ,voire même d'un Chateaubriand qui peut , en l'occurrence , répondre aux appels d'une poche stomacale rendue exiguë par le jeûne et l'abstinence.
Quel martyre que de devoir, à jeun, lire des récits de lippées sublimes et d'agapes excellemment arrosées.
Je me rappelle les goûters de mon enfance, quand ma grand-mère me rangeait parmi les fanatiques de la fourchette. Elle avait même osé dire un jour :« Tu n'es qu'un sybarite!»
Je vous remercie de votre participation.