<< Apprendre le français || En bas
Message de yana13 posté le 17-11-2008 à 18:40:36 (S | E | F)
Bonjour,
quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi dans la phrase suivante il faut mettre le subjonctif?
L'humanité aurait-elle si peu de raison qu'elle veuille procéder au développement d'armes nucléaires?
Ce n'est pas la même chose que dans une phrase exprimant la conséquence comme par ex. "Elle était si peu fatiguée qu'elle ne pouvait s'endormir"?
Merci de me répondre.
Yana.
Réponse: Si peu que de choupette5, postée le 17-11-2008 à 19:44:25 (S | E)
Il faut mettre le subjonctif car il suit le verbe précédent qui est au conditionnel. Dans la deuxième phrase, ce n'est pas le cas.
Réponse: Si peu que de hanane39, postée le 17-11-2008 à 20:44:51 (S | E)
le subjonctif estle mode de la proposition subordonnee. il exprime generalement une idee d incertitude ou de possibilite ce le cas de votre phrase
Réponse: Si peu que de zoezoe, postée le 17-11-2008 à 20:48:53 (S | E)
yana bonjour
je pense que dans le site "la concordance des temps vous trouverez ce que vous désirez cela pourrait aider yohan 92600
cordialement
Réponse: Si peu que de loureine, postée le 18-11-2008 à 11:14:40 (S | E)
"L'humanité aurait-elle si peu de raison qu'elle veuille procéder au développement d'armes nucléaires?"
En fait, il y a 2 choses à remarquer dans cette phrase: phrase interrogative, phrase avec subordonnée de conséquence.
C'est une phrase interrogative oratoire( on peut dire aussi interrogation rhétorique)car il ne s'agit pas d'une vraie question, mais d'une fausse question, lancée pour faire réagir l'auditoire dans le sens de l'intervenant, qui, ici, s'élève contre le développement des armes nucléaires.
A ce procédé, s'ajoute le choix du conditionnel pour le verbe qui porte la question( aurait-elle); ces deux choix obligent à l'emploi du subjonctif dans la subordonnée. Le conditionnel exprime une hypothèse ( avoir peu de raison)qui est repoussée, refusée.
En résumé:
principale interrogative d'où subordonnée de conséquence au subjonctif .
Voilà ce qu'on pourrait ajouter....
Cordialement,
Loureine