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Figure rhétorique
Message de elodie1 posté le 16-10-2009 à 17:03:06 (S | E | F)
Bonjour,
Dans un exercice on me demande quelle est la figure réthorique de la phrase :
"Les sapins en bonnets pointus" j'ai mis que c'était une méthaphore. Pourriez vous me dire si cela est juste.
Merci d'avance pour vos réponses.
Message de elodie1 posté le 16-10-2009 à 17:03:06 (S | E | F)
Bonjour,
Dans un exercice on me demande quelle est la figure réthorique de la phrase :
"Les sapins en bonnets pointus" j'ai mis que c'était une méthaphore. Pourriez vous me dire si cela est juste.
Merci d'avance pour vos réponses.
Réponse: Figure rhétorique de jonew10, postée le 17-10-2009 à 13:45:40 (S | E)
Salut,
ça me semble correct.
Bonne journée!
Réponse: Figure rhétorique de sherazade, postée le 17-10-2009 à 14:06:48 (S | E)
Bon, je suis pas très doué en français, mais personnellement, je ne pense pas que ça soit une métaphore. Pour qu'il y est métaphore, il faut que le sujet soit désigné par une image, or ici, il est bien défini.
Mais bon, ça reste à confirmer, parce que moi et le français...
Réponse: Figure rhétorique de agawatcha, postée le 17-10-2009 à 14:56:07 (S | E)
Je pense que c'est une personnification, mais c'est vrai que j'hésite encore un peu avec la métaphore.
Réponse: Figure rhétorique de jonew10, postée le 17-10-2009 à 15:45:54 (S | E)
Je ne pense pas que c'est une personnification, agawatcha, parce qu'elle est utlisée pour dire qu'on donne un sentiment, un caractère humain à un objet ou autre chose qui n'est pas un être humain.
Je pense que ce que tu dis est faux, sherazade, parce qu'on n'emploie pas uniquement la métaphore pour le sujet de la phrase. Ici la "métaphore" porte sur le sujet.
On ne va pas aller loin avec des "je pense"! Bien sûr, je ne vais pas dire que ce que vous avez est SUREMENT faux, agawatcha et sherazade, je peux très bien être à côté de la plaque mais je suis presque sur que non.
Réponse: Figure rhétorique de plumemeteore, postée le 17-10-2009 à 19:33:21 (S | E)
La métaphore est le résultat d'une comparaison, sans la tournure de phrase indiquant qu'il s'agit d'une comparaison.
Des sapins en bonnets pointus signifie : des sapins dont les cimes ressemblent à des bonnets pointus.
Il s'agit donc bien d'une métaphore.
Réponse: Figure rhétorique de brettdallen, postée le 17-10-2009 à 20:38:47 (S | E)
Bonsoir,
Il s'agit, selon moi, d'une personnification métaphorique(Porter un chapeau est spécifiquement humain). Cette image me semble évoquer le père noël(sapin de noël + bonnet du père noël), mais cela mérite confirmation(le contexte, donc...).
Amicalement.
Réponse: Figure rhétorique de clairefontaine, postée le 20-10-2009 à 00:29:42 (S | E)
Bonsoir :
Dans votre phrase , il s'agit d'une " personnification " et non d'une métaphore qui n'est autre qu'une comparaison sans comparatif . Ici , on personnifie les sapins en leur mettant des bonnets et en les faisant ressembler au un père noël .
Cordialement .
Réponse: Figure rhétorique de eos17, postée le 20-10-2009 à 12:06:06 (S | E)
Bonjour
En comparant le sommet des sapins à des bonnets pointus ,on personnifie les sapins .On les compare à des skieurs etc ...je pense que c'est une métaphore .Bien cordialement .
Réponse: Figure rhétorique de sherazade, postée le 20-10-2009 à 14:19:08 (S | E)
Eos17, je pense que tu te contredis. Tu dis qu'on personnifie le sapin donc c'est une métaphore !
Sinon, si tu as le corrigé elodie1, fais nous en part !
Réponse: Figure rhétorique de eos17, postée le 20-10-2009 à 15:57:52 (S | E)
"les sapins en bonnets pointus " la comparaison n'est que dans notre esprit et non dans les termes donc je pense qu'on peut dire que c'est une métaphore .
Réponse: Figure rhétorique de prescott, postée le 20-10-2009 à 17:39:39 (S | E)
En fait, je crois bien que tout le monde a raison...
Dans ce poème de Guillaume Apolinaire, « Les sapins » (Rhénanes, suite de neuf poèmes datés de 1901 et 1902, inspirés par le séjour en Allemagne")
le vers 1 « en bonnets pointus »
utilise la figure de réthorique dite "métonymie".
Elle relève à la fois de la métaphore juxtaposée ET de la personnification anthropomorphique.
Les sapins en bonnets pointus
De longues robes revêtus
Comme des astrologues
Saluent leurs frères abattus
Les sapins qui sur le Rhin voguent
Dans les sept arts endoctrinés
Par les vieux sapins leurs aînés
Qui sont de grands poètes
Ils se savent prédestinés
A briller plus que des planètes
A briller doucement changés
En étoiles et enneigés
Aux Noëls bienheureuses
Fêtes des sapins ensongés
Aux longues branches langoureuses [...]
Histoire de réviser les figures de réthoriques d'Apollinaire, voici quelques extraits des élements avancés par les candidats à l'agrégation d'Aix-Marseille :
"L'image symbolique dominante, présente dans la majorité des métaphores utilisées, est celle de l'homme : l'arbre est toujours représenté sous des formes anthropomorphiques (détails anatomiques, mouvements, passions, chants et paroles), et sexualisées. Cette sexualisation n'est pas très signifiante chez Apollinaire (strophe 5) où l'arbre tend surtout à représenter l'humanité en général."
"Par le biais de l'anthropomorphisme et la présence, explicite ou implicite, de la figure du poète au cœur du texte, elle se donnait à lire, non seulement comme une représentation symbolique du monde, des hommes et de la vie, mais aussi comme une forme d'art poétique."
"Apollinaire joue également sur une double logique contradictoire: le discontinu des images s'inscrit dans la continuité d'une écriture poétique caractérisée par une relative homogénéité syntaxique et grammaticale : un groupe nominal sujet présentant les sapins, puis son déterminant (une métaphore juxtaposée) dans les strophes 1, 4 et 6, suivi d'un groupe verbal évoquant leur activité (vers 4, 17, 20, 27 et 30)"
Au système de comparaison le plus simple (« comme des astrologues » vers 3), il préfère souvent le raccourci de la métaphore (« ce sont de grands rabbins » vers 24) ou de la métonymie (« en bonnets pointus » vers 1), et le procédé de la juxtaposition (« Saluent leurs frères abattus / Les bateaux qui sur le Rhin voguent » vers 4 et 5) mis en valeur par l'absence de ponctuation.
Les glissements métaphoriques sont également favorisés par des structures anaphoriques, de type binaire: « A briller plus que des planètes // A briller doucement changés /En étoiles et enneigés »( vers 10 , 11 et 12 ) qui lient deux strophes ( la deuxième et la troisième), ou deux parties d'une même strophe: « Les sapins beaux musiciens/ Chantent des noëls anciens (...) Ou bien graves magiciens / Incantent le ciel quand il tonne » (strophe 4). Dans la strophe 5, le balancement régulier des ailes des sapins-chérubins se retrouve dans le rythme syntaxique des deux vers suivants « L'été ce sont de grands rabbins/ Ou bien de vieilles demoiselles » (vers 24 et 25) qui en constituent un contrepoint parodique.
Réponse: Figure rhétorique de eos17, postée le 20-10-2009 à 18:10:22 (S | E)
Bonjour Prescott
et 
pour cet exposé sur l'origine du "conflit ".Cordialement
Réponse: Figure rhétorique de prescott, postée le 20-10-2009 à 18:50:13 (S | E)
De rien. Pardon, mais j'ai dû rééditer car je m'étais mélangé les pinceaux avec les collages. C'est bien une métonymie.
Pour une fois, Wikipédia donne une assez bonne explication de la différence entre métonymie et métaphore.
Lien Internet
Réponse: Figure rhétorique de sherazade, postée le 21-10-2009 à 12:50:59 (S | E)
Merci Prescott pour ces précisions ^^
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