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Message de hassen posté le 23-08-2010 à 11:20:30 (S | E | F)
Bonjour,
Ma question est la suivante :
si on a par exemple la phrase suivante :
- tu as une règle. (une phrase déclarative) pour la rendre interrogative, on dit :
- as-tu une règle ?
je ne comprends pas pourquoi on ajoute "t" dans la phrase suivante :
- il y a des règles (la phrase déclarative)
- y a-t-il des règles ? (la phrase interrogative)
Merci pour vos réponses.
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Modifié par bridg le 23-08-2010 13:21Bonjour
Merci de votre message et bienvenue sur les forums. Il s'agit d'une recherche fréquente. Il suffisait de taper les mots clés dans le moteur de recherches du site (en jaune fluo en haut des pages à partir du secteur de langue souhaité pour obtenir rapidement la réponse à votre recherche.
Vous auriez trouvé 2 cours:
un dans les cours de français du site:
Lien Internet
Un autre cours de MP27,très bien fait sur ce forum:
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Cordialement.
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Réponse: T euphonique de dolfine56, postée le 23-08-2010 à 11:55:40 (S | E)
Bonjour,
y a-t-il des règles ? (la phrase interrogative)
On ajoute un "t", tout simplement parceque la phrase:
"y a il des règles"? n'est ni jolie à l'oreille, ni facile à prononcer.!à cause des deux voyelles "a" et "i" qui se suivent.
on obtient quelque chose du genre:
"iail des règles.
grâce au "t",qu'on intercalle entre le "a" et le "i" de il, on fait la liaison entre le "t" et le "il"; la phrase se prononce plus facilement, et est beaucoup agréable à l'oreille!
on prononce
yatil des règles...
on retrouve la présence de ce "t" dans toutes les situations similaires:
où va-t-on?
a-t-il froid?
bonne journée.
Réponse: T euphonique de matou94, postée le 23-08-2010 à 12:45:34 (S | E)
Bonjour,
En consultant le Littré, on peut lire ceci au sujet du "t'" :
T euphonique : lorsque le temps d'un verbe terminé par une voyelle est immédiatement suivi des pronoms il, elle, on, et lorsque l'adverbe voilà est immédiatement suivi du pronom il, on intercale un t : Dira-t-on, joue-t-elle, fera-t-il, va-t-il.
« Ainsi, n'ayant au coeur nul dessein pour Clitandre, Que vous importe-t-il qu'on y puisse prétendre ? » [Molière, Les femmes savantes]
« Voilà-t-il pas monsieur qui ricane déjà ! » [Molière, Le bourgeois gentilhomme]
Ce t est étranger à l'ancienne langue, du moins quant à la prononciation. Dans les très hauts temps, il s'écrivait, mais ne se prononçait pas le plus souvent. à la fin du XIIe et au XIIIe siècle, il ne s'écrivait ni ne se prononçait : les vers montrent que l'on disait aime il en deux syllabes, et non, comme nous, en trois syllabes, aime-t-il. Mais la prononciation actuelle était en vigueur dès le XVIe siècle au moins ; car les grammairiens de ce siècle nous apprennent que, bien qu'on écrive aime il, on prononce aime-t-il.
Bon après-midi.
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