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Discours
Message de girlgirl posté le 21-10-2010 à 13:38:29 (S | E | F)
Bonjour,
Je dois déterminer à quel type de discours appartiennent ces textes et justifier mes réponses. Pourriez- vous me dire si mes réponses sont correctes ?
Texte A
Rien qu’en regardant la télé, un Américain, à 14 ans, aura déjà vu 110 000 crimes. Il y a un lien entre le temps passé devant la télévision et la probabilité de commettre des actes violents. Selon les résultats dune enquête, 5,7% des adolescents regardant la télé moins d’une heure par jour commettent des actes de violence à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, le chiffre monte à 22,5% pour ceux qui la regardent entre une et trois heures, et à 28,8% pour ceux qui la regardent plus de trois heures.
Texte B
Ceux qui, depuis des années, se sont intéressés à la question de savoir quelles conséquences la violence à l’écran pouvait bien entraîné pur les spectateurs qui la regardent, notamment pour les enfants, n’ont jamais obtenu de résultats concluants. Car il est impossible de standardiser les effets qu’ont les images sur l’être parlant. La vision de l’horreur a, de plus, un petit côté indécidable : elle n’est certainement pas pédagogique, mais n’est pas automatiquement pousse-au-crime.
D’ailleurs, élevez votre enfant en lui passant la cassette de l’ogre et du Petit Poucet, vous n’en ferez sans doute bi un cannibale ni un végétarien !
Texte C
ERFURT, dans l’est de l’Allemagne, 26 avril : un jeune de 19 ans assassine size personne dans le lycée dont il a été exclu. Treize enseignants, deux élèves et un policier font partie des victimes.
Les enquêteurs amenés à décortiquer la vie de ce garçon discret sont formels : le meurtrier occupait ses loisirs entre film d’horreurs et jeux vidéo sanglants. Avant son coup de folie, il aurait joué une derrière fois à une chasse à l’homme vidéo, désormais au coeur du débat, Counter Strike.
Texte D
Un enfant peut tout voir, à condition d’avoir eu la possibilité de construire petit à petit sa place de spectateur. Quand on l’emmène découvrir Star Wars ou le dernier Walt Disney, quand on laisse regarder le Loft ou le JT, il faut être à côté de lui, lui demander : « Qu’est-ce que tu as vu ? » ; « De quoi as-tu peur ? » ; « Qu’est-ce que tu as compris ? » Il faut lui apprendre à prendre de la distance, à digérer l’image pour pouvoir l’admirer, la critiquer, la refuser. Le malheur, c’est que beaucoup de jeunes grandissent aujourd’hui dans des familles en mal de parole, de dialogue. A 20 ans, certains se conduisent et s’expriment encore de façon complètement infantile. Et ceux-là peuvent basculer dans une complète identification à l’image et vouloir imiter les aventuriers ou les meurtriers qu’ils voient, pour accéder à un régime de puissance et de jouissance dont ils sont privés.
Mes réponses
Texte A
Type de discours : explicatif
Car l'auteur utilise des données chiffrées : " un Américain, à 14 ans, aura déjà vu 11 000 crimes"
Texte B
Type de discours : injonctif
Car l'auteur donne un conseil : " élevez votre enfant en lui passant la cassette de l’ogre et du Petit Poucet, vous n’en ferez sans doute bi un cannibale ni un végétarien"
Texte C
Type de discours : narratif
Car le document relate un évenement, il y a utilisation du présent et passé simple.
Texte D
Type de discours : argumentatif
Car il y a une thése " Un enfant peut tout voir, à condition d’avoir eu la possibilité de construire petit à petit sa place de spectateur."
Il y aussi des arguments : " il faut être à côté de lui, lui demander : « Qu’est-ce que tu as vu ? » ; « De quoi as-tu peur ? » ; « Qu’est-ce que tu as compris ? » Il faut lui apprendre à prendre de la distance, à digérer l’image pour pouvoir l’admirer, la critiquer, la refuser."
Et des exemples : "Quand on l’emmène découvrir Star Wars ou le dernier Walt Disney"
Je vous remercie pour vos réponses !!!
Message de girlgirl posté le 21-10-2010 à 13:38:29 (S | E | F)
Bonjour,
Je dois déterminer à quel type de discours appartiennent ces textes et justifier mes réponses. Pourriez- vous me dire si mes réponses sont correctes ?
Texte A
Rien qu’en regardant la télé, un Américain, à 14 ans, aura déjà vu 110 000 crimes. Il y a un lien entre le temps passé devant la télévision et la probabilité de commettre des actes violents. Selon les résultats dune enquête, 5,7% des adolescents regardant la télé moins d’une heure par jour commettent des actes de violence à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, le chiffre monte à 22,5% pour ceux qui la regardent entre une et trois heures, et à 28,8% pour ceux qui la regardent plus de trois heures.
Texte B
Ceux qui, depuis des années, se sont intéressés à la question de savoir quelles conséquences la violence à l’écran pouvait bien entraîné pur les spectateurs qui la regardent, notamment pour les enfants, n’ont jamais obtenu de résultats concluants. Car il est impossible de standardiser les effets qu’ont les images sur l’être parlant. La vision de l’horreur a, de plus, un petit côté indécidable : elle n’est certainement pas pédagogique, mais n’est pas automatiquement pousse-au-crime.
D’ailleurs, élevez votre enfant en lui passant la cassette de l’ogre et du Petit Poucet, vous n’en ferez sans doute bi un cannibale ni un végétarien !
Texte C
ERFURT, dans l’est de l’Allemagne, 26 avril : un jeune de 19 ans assassine size personne dans le lycée dont il a été exclu. Treize enseignants, deux élèves et un policier font partie des victimes.
Les enquêteurs amenés à décortiquer la vie de ce garçon discret sont formels : le meurtrier occupait ses loisirs entre film d’horreurs et jeux vidéo sanglants. Avant son coup de folie, il aurait joué une derrière fois à une chasse à l’homme vidéo, désormais au coeur du débat, Counter Strike.
Texte D
Un enfant peut tout voir, à condition d’avoir eu la possibilité de construire petit à petit sa place de spectateur. Quand on l’emmène découvrir Star Wars ou le dernier Walt Disney, quand on laisse regarder le Loft ou le JT, il faut être à côté de lui, lui demander : « Qu’est-ce que tu as vu ? » ; « De quoi as-tu peur ? » ; « Qu’est-ce que tu as compris ? » Il faut lui apprendre à prendre de la distance, à digérer l’image pour pouvoir l’admirer, la critiquer, la refuser. Le malheur, c’est que beaucoup de jeunes grandissent aujourd’hui dans des familles en mal de parole, de dialogue. A 20 ans, certains se conduisent et s’expriment encore de façon complètement infantile. Et ceux-là peuvent basculer dans une complète identification à l’image et vouloir imiter les aventuriers ou les meurtriers qu’ils voient, pour accéder à un régime de puissance et de jouissance dont ils sont privés.
Mes réponses
Texte A
Type de discours : explicatif
Car l'auteur utilise des données chiffrées : " un Américain, à 14 ans, aura déjà vu 11 000 crimes"
Texte B
Type de discours : injonctif
Car l'auteur donne un conseil : " élevez votre enfant en lui passant la cassette de l’ogre et du Petit Poucet, vous n’en ferez sans doute bi un cannibale ni un végétarien"
Texte C
Type de discours : narratif
Car le document relate un évenement, il y a utilisation du présent et passé simple.
Texte D
Type de discours : argumentatif
Car il y a une thése " Un enfant peut tout voir, à condition d’avoir eu la possibilité de construire petit à petit sa place de spectateur."
Il y aussi des arguments : " il faut être à côté de lui, lui demander : « Qu’est-ce que tu as vu ? » ; « De quoi as-tu peur ? » ; « Qu’est-ce que tu as compris ? » Il faut lui apprendre à prendre de la distance, à digérer l’image pour pouvoir l’admirer, la critiquer, la refuser."
Et des exemples : "Quand on l’emmène découvrir Star Wars ou le dernier Walt Disney"
Je vous remercie pour vos réponses !!!
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