<< Apprendre le français || En bas
Message de fabiouz94 posté le 29-12-2010 à 21:19:34 (S | E | F)
Bonsoir à tout le monde! Et joyeuses fêtes!
Je suis en train d'étudier la langue et la littérature françaises. J'ai écrit ce texte sur l'amour courtois dans la littérature des troubadours du Moyen-Âge. Ce texte constitue la première partie
Pourriez-vous le corriger, s'il vous plaît? Merci d'avance!
La grande intensité de ces vers bien réfléchit l’élégance et le raffinement des premiers expérimentes de littérature fleurés dans les courtes médiévales du XII siècle. Dans ces poèmes, écrits principalement in langue d’oc, il y a l’éloge le plus haut de l’eternel féminin entendu comme l’essence de la perfection à vénérer. Cette conception influera sensiblement la future littérature européenne: seront influencés sois les Minnesang allemands, sois les stilnovistes italiens.
Mais la vision de l’amour proposée ici est vraiment différente de celle-là conçue par le monde littéraire classique : dans les œuvres grecques et latines, en effet, elle trouve ses origines dans l’égalité des sexes et dans leur réciproque attraction et se jette quasiment toujours dans la plus passionnelle réalisation du désir. C’est l’amour conçu comme le sublime culte de la figure féminine, qui doit être divinisée pour sa absolue perfection. Comment peut-il, le sexe masculin, avec cette condition, se mettre au même niveau de sa vénérée ? Son destin est fermé dans sa éternelle subalternité à son objet de désir, qui, donc, devient plus que jamais intangible – en langue d’oc, en effet, on parle d’amor desamatz, c’est-à-dire amour pas correspondu. L’homme, donc, ne doit seulement qu’offrir son meilleur « service d’amour », en étant le plus humble possible. Sa condition le contraint à la mauvaise douleur d’un amour qu’est destiné à rester inassouvi. L’amour est, maintenant, une force dévastant dont les effets sont poétiquement énucléés par un des plus grands personnages de la littérature courtoise, Bernart de Ventadorn, qu’écrit : « … ». La femme intangible lui ai trompé le cœur, et lui ai privé de sa même identité, de son âme, qui admire furieuse sa désolation dans le miroir de ses yeux, dont, peut-être, elle était tombée amoureuse follement. Le poète souffre. On pourrait penser que la littérature courtoise ne soit autre qu’épos d’inévitable perdition : le poète meure. La morte spirituelle, certaines fois, est plus désastreuse que celle physique. Sa condition est celle d’exilé. La même solitude vient plus hermétiquement versifiée par un autre auteur français, Arnaut Daniel, qu’écrit : « … ».
-------------------
Modifié par bridg le 29-12-2010 22:24
Réponse: Correction/L'amour courtois de ariane6, postée le 30-12-2010 à 00:15:58 (S | E)
Bonsoir Fabiouz,
Bonnes fêtes !
c'est un bon travail , j'ai mis en rouge les petites erreurs à corriger.
La grande intensité de ces vers bien réfléchit(verbe refléter + bien) l’élégance et le raffinement des premiers expérimentes de littérature fleurés dans les courtes médiévales du XII siècle. Dans ces poèmes, écrits principalement in langue d’oc, il y a l’éloge le plus haut de l’éternel féminin entendu comme l’essence de la perfection à vénérer. Cette conception influera sensiblement la future littérature européenne: seront influencés sois les Minnesang allemands, sois les stilnovistes italiens.
Mais la vision de l’amour proposée ici est vraiment différente de celle
<< Apprendre le français