> Plus de cours & d'exercices de français sur les mêmes thèmes : | Dictées [Autres thèmes]
	> Tests similaires : - Dictée : Formes verbales en [e] - Dictée audio : Salutations et formules de politesse - Dictée audio : Corrigez les erreurs - Dictée de mots : La tête - Dictée audio : À pied ou en auto - Dictée: Les finales en é, ée - Dictée : Mariage-Pluriel des noms - Dictée audio : Son ON et le son EN
	> Double-cliquez sur n'importe quel terme pour obtenir une explication...

Dictée choix multiples : Thérèse Raquin

Avancé Tweeter Partager
Exercice de français "Dictée choix multiples : Thérèse Raquin" créé par colchique avec le générateur de tests - créez votre propre test ! [Plus de cours et d'exercices de colchique]
Voir les statistiques de réussite de ce test de français

Merci de vous connecter à votre compte pour sauvegarder votre résultat.

Avant de connaître Thérèse, Laurent aavaitauraJe ne sais pas la lourdeur, le calme prudent, la vie sanguine d'un fils de paysan. Il dormait, buvait en brute. À toute heure, dans toustouxtoutJe ne sais pas les faits de l'existence journalière, il respirait d'un souffle large et épais, content de lui, un peu abettiabêtiabêtitJe ne sais pas par sa graisse. À peine, au fond de sa chèrechairechairJe ne sais pas alourdie, sentait-il parfois des chatouillements. s'étaientc'étaitC'étaientJe ne sais pas ces chatouillements que Thérèse Raquin avait développés en horribles secousses. Elle avait fait poussépoussaitpousserJe ne sais pas dans ce grand corps, gras et mou, un système nerveux d'une sensibilité étonnante. Laurent qui, au paravantauparaventauparavantJe ne sais pas, jouissait de la vie plus par le sang que par les nerfs eueuseutJe ne sais pas des sens moins grossiers. Une existence nerveuse, poignante et nouvelle pour lui, lui fut brusquement révélérévéléerévélerJe ne sais pas, aux premiers baisers de sa maîtresse. Cette existence décupla ses voluptés, donna un caractère si aigu à cesc'estsesJe ne sais pas joies, qu'il en fut d'abord comme affolé ; Il s'abandonna éperdummentéperdumentéperduementJe ne sais pas à ses crises d'ivresse que jamais son sang ne lui avait procurées. Alors eut lieu en lui un étrange travailletravailJe ne sais pas ; les nerfs se développèrent, l'emportèrent sur l'élément sanguin, et ce fait seul modifia sa nature. Il perditperdisperdiJe ne sais pas son calme, sa lourdeur, il ne vécusvécuvécutJe ne sais pas plus une vie endormie. Un moment arriva où les nerfs et le sang se tinrent en équilibre ; ce fut là un moment de jouissance profonde, d' existenceexcistenceexistanceJe ne sais pas parfaite. Puis les nerfs dominèrent et il tomba dans les angoisses qui secouesecouentsecouesJe ne sais pas les corps et les esprits détraqués.