CDN, apposition, apostrophe - cours

J’entends le chant des oiseaux.

Le complément du nom précise, limite, détermine le sens d’un nom. Il se joint ordinairement au nom par une préposition : de qui se contracte en du, des (de le, de les).

La rue de mon enfance était un endroit calme.

1. Un nom (centre d’un groupe).

J’aimais cette rue ; j’en connaissais tous les habitants.

2. Un pronom.

Je pris la résolution de mieux travailler.

3. Un infinitif.

Les jours d’aujourd’hui sont-ils plus difficiles à vivre ?

4. Un adverbe.

La jeune fille que j’ai connue a gardé toutes ses promesses.

5. Une proposition relative introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).

La maison de mes grands-parents est un véritable mausolée.

1. La possession, la propriété, l’auteur = complément déterminatif.

Une alliance en or ou en argent ? Je ne sais que choisir !

2. La qualité, l’état, la manière d’être, la façon de s’habiller, la forme, la nature, la matière, la partie = complément déterminatif descriptif.

Il n’existe plus de train pour Seneffe.

3. L’origine, la destination, le lieu, le temps, le moyen, le prix, le poids, etc. = complément déterminatif circonstanciel.

Des vases à couvercle sont de plus en plus rares.

1. Au singulier si le complément comporte l’idée d’un seul objet.

Mangez-vous des langues de bœuf ?

2. Au singulier s’il désigne une classe en général.

Des sacs de farine sont tombés du camion.

3. Au singulier s’il désigne une matière.

Pouvez-vous me citer des fruits à pépins ?

3. Au pluriel si le complément comporte l’idée de plusieurs objets.

Porteriez-vous des manteaux faits à partir de peaux d’animaux ? Moi, jamais !

4. Au pluriel s’il est accompagné d’une expression qui le détermine, mais cette règle comporte des exceptions. Ainsi, on peut écrire : un mur de brique(s) ou de la gelée de groseille(s).

Sophie, la jeune fille au pair, s’occupe très bien de nos enfants.

1. L’apposition est le plus souvent un nom joint à un autre qui désigne le même être, pour en connaître une qualité. L’apposition est séparée du mot qu’elle détermine par un signe de ponctuation : souvent la virgule, par le deux points.

Ce professeur remarque tout : nos fautes de langage, nos fautes écrites, notre conduite.

2. Elle peut aussi exprimer les parties d’un tout.

Ecuyers,  troubadours, ménestrels, personnages d’autrefois, nous font  rêver.

1. Un nom (centre d’un groupe).

Ma fille, elle-même, ne parvient pas à le croire.

2. Un pronom.

Autre plaisir, lire le soir avant le coucher.

3. Un infinitif (qui peut être le centre d’un groupe).

Paul, qui semble très intelligent, a cependant commis une grosse erreur.

4. Une proposition relative

Le roi Albert II est le souverain actuel de la Belgique.

En général, l’apposition suit le nom qu’elle complète, mais dans les expressions d’identification, c’est le titre ou le terme affectif qui est l’apposition.

La ville de Paris organisera ces rencontres.

L’apposition peut être précédée de la préposition explétive « de » ; cette préposition qui n’a aucune fonction grammaticale, marque l’identité.

O toi, mère chérie, que ne ferais-je par amour de toi.

Le mot mis en apostrophe, nom ou pronom, désigne l’être animé ou la chose personnifiée à qui l’on parle. C’est un mot indépendant, sans fonction dans la phrase.