L'infinitif avec ou sans 'de' devant
Cours gratuits > Forum > Apprendre le français || En basMessage de zhong posté le 11-08-2020 à 03:35:23 (S | E | F)
Bonjour à tous,
On peut utiliser l’infinitif comme sujet :
- Vivre à la campagne me plaît beaucoup.
- Rester chez moi pendant les vacances n’est pas dans mes habitudes.
- Fumer nuit beaucoup à la santé.
Mais parfois on met la préposition de devant l’infinitif :
- De mentir est une honte.
- D’entendre parler de lui, d’entendre seulement son nom la rendait heureuse.
Quelle est la fonction de de suivi de l’infinitif, quelle est la différence ou la nuance dans ces phrases avec ou sans la préposition de ?
Je vous remercie par avance pour votre explication.
Réponse : L'infinitif avec ou sans 'de' devant de jij33, postée le 11-08-2020 à 06:29:05 (S | E)
Bonjour zhong
Il n'existe ni différence, ni nuance entre "mentir est une honte" et "de mentir est une honte". Certains grammairiens disent alors que de n'est pas préposition, mais introducteur de verbe ; de n'a donc aucune fonction grammaticale.
Grevisse écrit : "Quand l'infinitif est en tête, il peut être introduit ou non par de.", qu'il s'agisse d'un fait général (De mentir est une honte) ou particulier (D’entendre parler de lui, d’entendre seulement son nom la rendait heureuse).
Bonne journée.
Réponse : L'infinitif avec ou sans 'de' devant de gerondif, postée le 11-08-2020 à 07:39:40 (S | E)
Bonjour
En français courant, on entend :
C'est une honte de mentir.
Mentir est une honte.
Mentir, c'est une honte.
Mais de mentir est une honte, je ne l'ai jamais entendu. C'est sans doute de la langue très soutenue.
Réponse : L'infinitif avec ou sans 'de' devant de jij33, postée le 11-08-2020 à 09:46:53 (S | E)
Bonjour gerondif
Vous ne l’avez jamais entendu, mais vous l’avez probablement lu dans des œuvres littéraires. De penser à toi me soutiendra. Gide, Retour de l’enfant prodigue.
Voir la dernière partie de ce Lien internet
dans lequel les exemples appartiennent au registre courant. La phrase importante est : "L’infinitif sujet peut être non introduit ou être introduit par de." On peut cependant affirmer que, même si les deux constructions sont mises sur le même plan par Grevisse et ici, l'emploi de l'introducteur "de" reste beaucoup plus rare et probablement inconnu d'un grand nombre de francophones.
Bonne journée.
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