Réponse : de jij33, postée le 09-11-2020 à 10:21:12 (S | E)
Bonjour bonbon
1) Les bovins :
2) Rassurer, à la voix passive :
3) pronoms en et y :
C'est l'histoire d'un lion, roi de la forêt, et d'une hyène qui se disputent un veau !
Il était une fois la vache de Bori, une hyène, (ajouter ici un pronom relatif sujet) mit au monde un joli veau. Cependant, comme sa bête
Bolo vint, salua l'assemblée et se mit à parler : " Cher roi, je prie que votre majesté (avec une majuscule) me pardonne de ne pas pouvoir assister à ce procès. En réalité, je vais puiser de l'eau pour mon père qui vient d'accoucher afin qu'il se lave. "
Et le roi de répliquer, fou de rage : " tu avances là une preuve irrationnelle. En fait, c'est le plus grand mensonge que je ne (supprimer) connaisse. Qu'un homme puisse accoucher, c'est illogique. "
Et Bolo d'ajouter : " quant à moi, cela ne m'étonne point qu'un roi aussi juste et sage que vous prétende que son bœuf a mis au monde. Vous connaissant bien, je sais que c'est une blague de votre part et que vous êtes assez intelligent pour affirmer une chose pareille. Si vous l'avez fait, c'est juste pour nous amuser car vous tenez beaucoup à votre peuple. Cela fait partie de votre philosophie et c'est ce qui fait votre sagesse. Et c'est pourquoi on vous aime tant. "
À cette réponse, le roi fut sur un petit nuage (familier : dites plutôt, au choix, que le roi fut heureux, ravi, enchanté de cette réponse) et se prit à rire de toutes ses dents, applaudissant et recommandant aux autres de (élider la préposition et ajouter un pronom. Voir lien 3) faire autant. Il finit par conclure que Bolo avait dit vrai, que c'était juste pour rigoler (familier : autre terme).
Ainsi le procès se termina-t-il. Tout le monde fut amusé et retourna chez lui heureux.
Votre français est, dans l'ensemble, correct. Toutefois, merci de renvoyer votre texte corrigé. Il sera vérifié.
Réponse : de jij33, postée le 10-11-2020 à 07:25:58 (S | E)
Bonjour bonbon
Pronoms personnels COD :
C'est l'histoire d'un lion, roi de la forêt (tout est permis dans un conte, mais la forêt n'est pas l'habitat naturel du lion) et d'une hyène qui se disputent un veau !
Il était une fois la vache de Bori, une hyène, qui mit au monde un joli veau. Cependant, comme sa bête avait été souvent vue avec le taureau du roi Mutilé, roi de la forêt (idem), ce dernier s'empara du veau qui venait de naître, prétendant que c'était plutôt son taureau qui (ajouter ici un pronom personnel complément d'objet direct : voir lien ci-dessus)) avait mis monde. Bori eut beau lui expliquer qu'il se trompait, il ne voulut rien comprendre. Alors, elle lui proposa de porter cette affaire devant le tribunal pour la traiter en présence de tous les animaux. Et comme Mutilé s'était toujours considéré comme un roi juste, il accepta aussitôt cette proposition et ordonna que l'on réunisse tous les animaux aussi vite que possible. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Les animaux répondirent à l'appel du roi. Ils se ressemblèrent ( je n'avais pas remarqué cette erreur ! Vous avez confondu ressembler et rassembler) tous, inquiets et craintifs, dans la cour de Mutilé. Ils ne furent rassurés qu'après avoir appris la raison pour laquelle ils avaient été convoqués. Et lorsque l'affaire leur fut exposée, de crainte de blesser le roi, tout le monde jugea en sa faveur et traita Bori de tous les noms. Le procès était sur le point de se clore lorsque Bori signala l'absence de Bolo, (ajouter le déterminant (ou article) défini) lièvre. Et comme ce dernier était estimé auprès (inutile : supprimer. Des animaux est complément d'agent de était estimé) des animaux, on ordonna sur le champ d'aller le chercher. Il confia au messager qu'il était trop occupé pour venir au procès et qu'il ne viendrait qu'après avoir fait ce qu'il avait à faire. Lorsque le roi apprit cela, il fut si furieux qu'il décida d'aller lui-même le chercher. Et c'est alors qu'apparut Bolo portant sur la tête une jarre. Il allait manifestement puiser de l'eau. Alors, le roi devint plus furieux qu'avant. Interpellant Bolo, il cria avec vigueur : " Toi, là-bas, où vas-tu comme ça ? Nous sommes par là. Tu fais fausse route. On n'attend que toi depuis une éternité. Tu viens t'expliquer tout de suite ou tu meurs ? Allez ! Viens immédiatement ici ! "
Bolo vint, salua l'assemblée et se mit à parler : " Cher roi, je prie que votre Majesté me pardonne (correct, mais vous pouvez alléger la phrase en supprimant "que" et en mettant une préposition devant le verbe ) de ne pas pouvoir assister à ce procès. En réalité, je vais puiser de l'eau pour mon père qui vient d'accoucher afin qu'il se lave. "
Et le roi de répliquer, fou de rage : " tu avances là une preuve irrationnelle. En fait, c'est le plus grand mensonge que je connaisse (mieux : le verbe entendre, au subjonctif passé). Qu'un homme puisse accoucher, c'est illogique. "
Et Bolo d'ajouter : " quant à moi, cela ne m'étonne point qu'un roi aussi juste et sage que vous prétende que son taureau a mis au monde. Vous connaissant bien, je sais que c'est une blague de votre part et que vous êtes assez intelligent pour affirmer une chose pareille. Si vous l'avez fait, c'est juste pour nous amuser car vous tenez beaucoup à votre peuple. Cela fait partie de votre philosophie et c'est ce qui fait votre sagesse. Et c'est pourquoi on vous aime tant. "
Le roi fut enchanté de cette réponse et se prit à rire de toutes ses dents, applaudissant et recommandant aux autres d'en faire autant. Il finit par conclure que Bolo avait dit vrai, que c'était juste pour rire.
Ainsi le procès se termina-t-il. Tout le monde fut amusé et retourna chez lui heureux.
Bonne correction.
Réponse : de jij33, postée le 10-11-2020 à 15:33:20 (S | E)
Bonjour bonbon
Jamais :
Remarque : lorsqu'on rapporte des paroles au discours direct, après l'ouverture des guillemets précédés du signe deux-points, on met généralement une majuscule. Vous pourriez corriger.
C'est l'histoire d'un lion, le roi, et d'une hyène qui se disputent un veau !
Il était une fois la vache de Bori, une hyène, qui mit au monde un joli veau. Cependant, comme sa bête avait été souvent vue avec le taureau du roi Mutilé, ce dernier s'empara du veau qui venait de naître, prétendant que c'était plutôt son taureau qui l'avait mis (il manque un mot ; comme vous l'aviez bien écrit dans votre première phrase, je n'ai pas remarqué votre oubli dans la suivante ... et vous non plus ) monde. Bori eut beau lui expliquer qu'il se trompait, il ne voulut rien comprendre. Alors, elle lui proposa de porter cette affaire devant le tribunal pour la traiter en présence de tous les animaux. Et comme Mutilé s'était toujours considéré comme un roi juste, il accepta aussitôt cette proposition et ordonna que l'on réunisse tous les animaux aussi vite que possible. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Les animaux répondirent à l'appel du roi. Ils se rassemblèrent tous, inquiets et craintifs, dans la cour de Mutilé. Ils ne furent rassurés qu'après avoir appris la raison pour laquelle ils avaient été convoqués. Et lorsque l'affaire leur fut exposée, de crainte de blesser le roi, tout le monde jugea en sa faveur et traita Bori de tous les noms. Le procès était sur le point de se clore lorsque Bori signala l'absence de Bolo, le lièvre. Et comme ce dernier était estimé des animaux, on ordonna sur le champ d'aller le chercher. Il confia au messager qu'il était trop occupé pour venir au procès et qu'il ne viendrait qu'après avoir fait ce qu'il avait à faire. Lorsque le roi apprit cela, il fut si furieux qu'il décida d'aller lui-même le chercher. Et c'est alors qu'apparut Bolo portant sur la tête une jarre. Il allait manifestement puiser de l'eau. Alors, le roi devint encore plus furieux qu'avant. Interpellant Bolo, il cria avec vigueur : " Toi, là-bas, où vas-tu comme ça ? Nous sommes par là. Tu fais fausse route. On n'attend que toi depuis une éternité. Tu viens t'expliquer tout de suite ou tu meurs ? (plutôt un point d'exclamation) Allez ! Viens immédiatement ici ! "
Bolo vint, salua l'assemblée et se mit à parler : " Cher roi, je prie votre Majesté de me pardonner de ne pas pouvoir assister à ce procès. En réalité, je vais puiser de l'eau pour mon père qui vient d'accoucher afin qu'il se lave. "
Et le roi de répliquer, fou de rage : " tu avances là une preuve irrationnelle. En fait, c'est le plus grand mensonge que je n'aie (ici, ce n'est pas une négation : voir lien ci-dessus) jamais entendu. Qu'un homme puisse accoucher, c'est illogique. "
Et Bolo d'ajouter : " quant à moi, cela ne m'étonne point qu'un roi aussi juste et sage que vous prétende que son taureau a mis au monde (quand on parle d'un animal, on dit plutôt "mettre bas"). Vous connaissant bien, je sais que c'est une blague de votre part et que vous êtes assez intelligent pour affirmer une chose pareille. Si vous l'avez fait, c'est juste pour nous amuser car vous tenez beaucoup à votre peuple. Cela fait partie de votre philosophie et c'est ce qui fait votre sagesse. Et (inutile) c'est pourquoi on vous aime tant. "
Le roi fut enchanté de cette réponse et se prit à rire de toutes ses dents, applaudissant et recommandant aux autres d'en faire autant. Il finit par conclure que Bolo avait dit vrai, que c'était juste pour rire (correct, mais il est possible d'éviter la répétition).
Ainsi le procès se termina-t-il. Tout le monde fut amusé et retourna chez lui heureux.
Un dernier petit effort !
Réponse : de jij33, postée le 11-11-2020 à 07:15:54 (S | E)
Bonjour bonbon
Votre texte peut désormais être considéré comme correct et vous n'aurez pas à le renvoyer.
Quelques remarques cependant :
- Vous avez supprimé de la forêt après roi : il aurait été préférable de remplacer forêt par savane.
- "Dans la cour de Mutilé" : si, dans votre phrase, cour a son sens premier, espace ouvert entouré de bâtiments, de murs ou de haies, "dans la cour de "Mutilé" convient. S'il s'agit de la résidence du roi, on dira "à la cour de Mutilé".
- "que c'était juste pour blaguer" : vous avez supprimé la répétition de rire, mais blaguer est familier. Badiner ou plaisanter auraient convenu.
Bonne continuation.
Réponse : de gerold, postée le 11-11-2020 à 12:10:15 (S | E)
Bonjour bonbon
Bonjour juj33
J'ai un doute concernant ce passage :
Vous connaissant bien, je sais que c'est une blague de votre part et que vous êtes assez intelligent pour affirmer une chose pareille. Si vous l'avez fait, c'est juste pour nous amuser car vous tenez beaucoup à votre peuple.
Je dirais plutôt "trop intelligent pour affirmer une chose pareille".
C'est peut-être plus évident si l'on s'exprime de manière plus explicite : "Vous êtes trop intelligent pour dire une telle sottise". Il me semblerait étrange de dire "assez intelligent" dans ce cas.
Réponse : de jij33, postée le 11-11-2020 à 15:37:34 (S | E)
Bonjour gerold
Je dois reconnaître que j'y ai pensé aussi, mais le lièvre flatte le lion (un roi juste et sage, votre philosophie, votre sagesse...) et s'abstient prudemment de l'affronter, c'est pourquoi j'ai laissé la phrase telle quelle, en hésitant toutefois. Si le lion avait été trop intelligent pour dire une chose pareille, il ne l'aurait pas dite. J'ai peut-être eu tort.
Réponse : de gerold, postée le 11-11-2020 à 21:26:24 (S | E)
J'hésite moi aussi maintenant. Peut-être l'excès, même d'intelligence, est-il mal vu. D'un autre côté, le roi pourrait être vexé d'être considéré seulement comme "assez" intelligent. Il faudrait connaître le contexte culturel de ce conte.
Bonne soirée
Réponse : de jij33, postée le 12-11-2020 à 07:07:17 (S | E)
Bonjour bonbons
"Sottise" prend deux t ; hormis cet oubli, votre texte est tout à fait correct.
Et bravo aussi pour votre emploi de l'infinitif de narration, fréquent dans les fables et les contes et dont beaucoup de personnes ignorent ou méconnaissent l'usage : Et le roi de répliquer / Et Bolo d'ajouter.
Bonne continuation.
Réponse : de jij33, postée le 12-11-2020 à 22:51:14 (S | E)
Bonsoir
Un article intéressant sur le conte :
La nouvelle :
La fable :
et
Votre récit n'est pas une nouvelle : on peut comparer la nouvelle au roman, mais c'est un récit plus court, contenant peu de personnages et une intrigue plus simple. Il s'apparente à la fable car il présente des animaux doués de la parole et organisés en société, mais il ne contient pas de morale, explicite ou implicite. On ne peut pas dire que ce soit un conte car les contes sont généralement plus réalistes. De ces trois genres littéraires, c'est donc de la fable que votre texte s'inspire le plus.
Le conte merveilleux, ou conte de fées, est un sous-genre du conte : il fait intervenir des êtres imaginaires ou fantastiques, bonnes ou méchantes fées, sorcières, ogres, trolls, lutins, elfes, dragons, etc. Les contes remontent parfois à la préhistoire et se sont transmis oralement de génération en génération, jusqu'à ce que, en Europe, des auteurs les fixent en les retranscrivant : en France, l'auteur de contes le plus célèbre est Charles Perrault et en Allemagne, ce sont les frères Grimm.
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