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Message de maratpratlong posté le 19-04-2013 à 15:20:02
Bonjour !
J'aurais besoin d'aide pour la correction d'un paragraphe que je dois présenter demain à mon professeur.
Je pense avoir fait le tour des fautes les plus importantes, mais mon niveau de français ne me permet pas de corriger de façon exacte ce texte...
Le temps me manquant, j’espère pouvoir compter sur votre aide !
Cordialement,
Les deux auteurs ciblent le monde courtisan à la cour du Roi Soleil. La Fontaine et La Bruyère juges les courtisans sur le faites qu'ils sont capable de changer d'attitudes comme il semble bon au roi. Ils n'ont donc, selon les deux auteurs, pas de volontés propre et ne font que vouloir s'attirer les bonnes grâces du seigneur de l'époque. Les deux auteurs les critiquent pour leurs faux semblants. Pour La Bruyère, le raisonnement va plus loin, et il ose même admettre l'hypothèse que ces courtisans vivraient dans le mythe de devenir Roi « Ils portent au vent, attelés tous deux au char de la Fortune, et tous deux fort éloignés de s'y voir assis ».
Voilà ce que reproche La Fontaine et La Bruyère aux courtisans de l'époque.
Les deux auteurs utilisent deux moyens différents pour convaincre et persuader le lecteur. L'amplification est la figure de style employée a plusieurs reprises par La Fontaine « Le Prince au cris s'abandonna, et tout son entre en raisonna. Les lions n'ont points d'autre temple ». La fin de cette phrase laisse paraître la figure de style de la comparaison, entre le prince et le lion. Les figures de style de l’exagération et de la comparaisons sont donc les deux figures de style les plus utilisées par l'auteur. Ils lui permettent de crée une forme d'humour, mais aussi de faire paraître l'absurde des actions des différents personnages (Le Prince ou les Courtisans).
Pour la bruyère, l'amplification est aussi la figure de style la plus employée. On peut relever la phrase ''On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrêtés...''. Cette phrase démontre, grâce a l'utilisation du sujet ''On'' un certain détachement (en apparence seulement) de l'auteur vis a vis de ce qu'il écrit . Pourtant, l'utilisation du mot ''Jamais'' n'est bien sûr pas approprié (car il est inhumain d'être en permanence en mouvement), et laisse donc apparaître l'absurdité des actions de ''Cimon et Clitandre''. On remarquera aussi que les deux auteurs utilisent l'emphase de manière moins régulière.
L'humour est a la base des textes des deux auteurs. Il est l'unique façon pour les auteurs de l’époque de faire comprendre leurs idées sans subir la censure. Pour La Fontaine, l'utilisation du registre humoristique de la parodie permet de faire comprendre au lecteur ce qu'il sous-entend sans pour autant s'en prendre directement au Roi. La Bruyère a fait le choix du registre humoristique de la satire, ce qui est déjà un peu plus osé. Ce registre oblige l'auteur a s'en prendre directement au Roi. Mais La Bruyère a fait un autre choix qui compense cela : Il couple le satirique à l'ironique. Ainsi, encore une fois, il ne fait que sous-entendre les critiques qu'il adresse au Roi Soleil et aux courtisans (''Leur Profession est d'être vus et revus, et ils ne se couchent jamais sans s'être acquittés d'un emploi si sérieux, et si utile à la République''). Voici donc l’utilité de l'humour dans ces deux textes.
Nous avons déjà tous rencontré un Harpagon1 dans la vie courante. Cette homme là qui, pour un intérêt uniquement personnel, est prêt a tout. Il est, dans certain milieu de la société, plus grandement présents. Je parle, dans ce cas précis, des Mairies, mais l'exemple se retrouve à divers niveau de la hiérarchie. Les Maires sont des gens réputés d'importance, représentant d'une commune. Ces derniers ont une magnifique tendance a attirer les Harpagon. En effet, celui-ci voit dans les Maires une façon de prendre de l'importance dans son village, et ainsi de pouvoir accroître sa dominations sur les autres habitants. L'avantage de ce genre de personne, c'est qu'il n'a qu'un seul but : celui de ne pas en avoir. Il ne faudrait pas chercher a le comprendre, il semblerait que même lui même n'y parviennent pas. On peut se demander quel est l'utilité de ce genre de personnage. Il n'en a aucune, sauf si on considère qu'être égoïste en est une. Il a un intérêt uniquement personnel, ce qui peut être vue comme un service rendue a tous. Je parle du service qu'il nous rend en restant de son côté. Finalement, ce manque de relations entraîne de la part des gens normaux une certain curiosité a son égard. C'est à ce moment qu'on peut se rendre compte des étranges pouvoirs de cette Harpagon. Ils a la capacité de disparaître dans le décor. C'est a dire que nous savons qu'il est présent, à coté du Maire, mais qu'en aucun cas il ne peut être remarqués au delà d'un coup d’œil discret. Cette façon de se fondre dans le décor est sans doute son plus grand atout : Le Maire ne peut en effet qu'apprécier un homme lui faisant des éloges sans pour autant prendre de la place lors de ses sorties officiels. C'est ainsi que nous pouvons
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Modifié par bridg le 20-04-2013 11:30
Réponse: Correction de texte de alienor64, postée le 19-04-2013 à 20:45:30
Bonsoir Maratpratlong
"Les deux auteurs ciblent le monde courtisan à la cour du Roi Soleil. La Fontaine et La Bruyère juges(verbe " juger " : 3ème personne pluriel , présent indicatif ) les courtisans sur le faites (orthographe ) qu'ils sont capable (pluriel ) de changer d'attitudes( singulier ) comme il semble bon au roi. Ils n'ont donc, selon les deux auteurs, pas de volontés( singulier ) propre et ne font que vouloir s'attirer les bonnes grâces du seigneur de l'époque. Les deux auteurs les critiquent pour leurs faux semblants ( à mettre au singulier ). Pour La Bruyère, le raisonnement va plus loin, et il ose même admettre l'hypothèse que ces courtisans vivraient dans le mythe de devenir Roi( pas de majuscule ) « Ils portent( " Ils portent " ou " Ils partent " ?) au vent, attelés tous deux au char de la Fortune, et tous deux fort éloignés de s'y voir assis ».
Voilà ce que reproche( il y a plusieurs sujets ; donc , verbe à conjuguer à la 3ème personne du pluriel ) La Fontaine et La Bruyère aux courtisans de l'époque.
Les deux auteurs utilisent deux moyens différents pour convaincre et persuader le lecteur. L'amplification est la figure de style employée a( accent ) plusieurs reprises par La Fontaine : « Le Prince au( pluriel ) cris s'abandonna, et tout son entre( n'est-ce pas plutôt : " son être " ? ) en raisonna( verbe "résonner " ). Les lions n'ont points( singulier ) d'autre temple ». La fin de cette phrase laisse paraître la figure de style de la comparaison, entre le prince et le lion. Les figures de style de l’exagération et de la comparaisons ( singulier ) sont donc les deux figures de style les plus utilisées par l'auteur. Ils( Pronom personnel féminin , se rapportant à " figures de style " ) lui permettent de crée (infinitif ) une forme d'humour, mais aussi de faire paraître l'absurde des actions des différents personnages (Le Prince ou les Courtisans).
Pour la bruyère( Majuscules ), l'amplification est aussi la figure de style la plus employée. On peut relever la phrase ''On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrêtés...''. Cette phrase démontre, grâce a( accent ) l'utilisation du sujet ''On'' un certain détachement (en apparence seulement) de l'auteur vis a( accent + traits d'union ) vis de ce qu'il écrit . Pourtant, l'utilisation du mot ''Jamais'' n'est bien sûr pas approprié( accord avec le mot qu'il qualifie : " utilisation " ) (car il est inhumain d'être en permanence en mouvement), et laisse donc apparaître l'absurdité des actions de ''Cimon et Clitandre''. On remarquera aussi que les deux auteurs utilisent l'emphase de manière moins régulière.
---- La suite dans le prochain post !
Réponse: Correction de texte de alienor64, postée le 19-04-2013 à 21:09:32
Bonsoir Maratpratlong
La suite ! Une remarque : le tableau que vous brossez d'Harpagon ne correspond pas à sa définition ni au caractère que nous lui connaissons , c'est-à-dire , un homme très avare .
"L'humour est a( accent ) la base des textes des deux auteurs. Il est l'unique façon pour les auteurs de l’époque de faire comprendre leurs idées sans subir la censure. Pour La Fontaine, l'utilisation du registre humoristique de la parodie permet de faire comprendre au lecteur ce qu'il sous-entend sans pour autant s'en prendre directement au Roi. La Bruyère a fait le choix du registre humoristique de la satire, ce qui est déjà un peu plus osé. Ce registre oblige l'auteur a( accent ) s'en prendre directement au Roi. Mais La Bruyère a fait un autre choix qui compense cela : Il ( pas de majuscule ) couple le satirique à l'ironique. Ainsi, encore une fois, il ne fait que sous-entendre les critiques qu'il adresse au Roi Soleil et aux courtisans (''Leur Profession( pas de majuscule ) est d'être vus et revus, et ils ne se couchent jamais sans s'être acquittés d'un emploi si sérieux, et si utile à la République''). Voici donc l’utilité de l'humour dans ces deux textes.
Nous avons déjà tous rencontré un Harpagon1 dans la vie courante. Cette( masculin ) homme( trait d'union ) là qui, pour un intérêt uniquement personnel, est prêt a( accent ) tout. Il est, dans certain milieu( on peut mettre le pluriel ) de la société, plus grandement présents( singulier ). Je parle, dans ce cas précis, des Mairies( pas de majuscule ), mais l'exemple se retrouve à divers niveau de la hiérarchie. Les Maires( pas de majuscule ) sont des gens réputés d'importance, représentant( pluriel :ici , c'est un nom commun et non un participe présent ) d'une commune. Ces derniers ont une magnifique tendance a( accent ) attirer les Harpagon. En effet, celui-ci voit dans les Maires une façon de prendre de l'importance dans son village, et ainsi de pouvoir accroître sa dominations ( singulier ) sur les autres habitants. L'avantage de ce genre de personne, c'est qu'il n'a qu'un seul but : celui de ne pas en avoir. Il ne faudrait pas chercher a( accent ) le comprendre, il semblerait que même lui( trait d'union ) même n'y parviennent( le sujet est au singulier ) pas. On peut se demander quel( féminin : se rapporte à " utilité " ) est l'utilité de ce genre de personnage. Il n'en a aucune, sauf si on considère qu'être égoïste en est une. Il a un intérêt uniquement personnel, ce qui peut être vue( singulier ) comme un service rendue( singulier ) a ( accent )tous. Je parle du service qu'il nous rend en restant de son côté. Finalement, ce manque de relations entraîne de la part des gens normaux une certain( féminin ) curiosité a( accent ) son égard. C'est à ce moment-là qu'on peut se rendre compte des étranges pouvoirs de cette( masculin ) Harpagon. Ils( singulier ) a la capacité de disparaître dans le décor. C'est a( accent + traits d'union ) dire que nous savons qu'il est présent, à coté( accent circonflexe ) du Maire, mais qu'en aucun cas il ne peut être remarqués( singulier ) au ( trait d'union ) delà d'un coup d’œil discret. Cette façon de se fondre dans le décor est sans doute son plus grand atout : Le( pas de majuscule ) Maire ne peut( virgule ) en effet( virgule ) qu'apprécier un homme lui faisant des éloges sans pour autant prendre de la place lors de ses sorties officiels( accord féminin ). C'est ainsi que nous pouvons
Bonne soirée !
Réponse: Correction de texte de maratpratlong, postée le 20-04-2013 à 10:59:54
Bonjour Alienor !
Je vous remercie pour cette réponse détaillée, elle ne m'aura malheureusement pas était utile, ayant obtenue l'aide d'un autre membre de ma famille.
En ce qui concerne le caractère d'Harpagon, je pensais que l'avarice était un synonyme de l'égoisme, ou du moins une de ces conséquence... J'ai donc précisé cela sur le devoir.
En vous remerciant,
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Modifié par bridg le 20-04-2013 11:29
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